À bout de sueurs
Nommée « L’UNE DES MEILLEURES PIECES EN EUROPE EN 2021 » par le New York Times, « L’UNE DES MEILLEURES DECOUVERTES DE 2021 » par Sceneweb
Masterfully, economically built […] Bah is obviously ready for bigger stages.
Magistralement et économiquement conçu […] C’est une évidence, Bah est prêt pour de plus grandes scènes.Each scene is a self-contained work of poetry, carried by the musical lilt in Bah’s writing. A superb and versatile cast completes this showcase of Black talent.
The New York Times, Laura Cappelle
Chaque scène est une œuvre poétique autonome, portée par la mélodie musicale de l’écriture de Bah. Un casting superbe et polyvalent complète cette vitrine du talent noir.
Inattendu, exigeant et prenant.
Télérama Sortir
Tragédie sur l’exil et ses faux-semblants servie par trois comédiens remarquables et la sublime beauté des mots de son auteur, À bout de sueurs ne laisse personne indemne.
Le Club de Médiapart, Guillaume Lassere
Les artistes parviennent à donner un rythme infernal à leur mise en scène : la pièce avance comme un train envoyé à vive allure vers le drame absolu. Les mots de l’auteur enchantent par leur élégance, leur musicalité et leur précision. La bande sonore, triturée et accompagnée en live par Victor Pitoiset à la guitare électrique, créée des ponts entre l’Afrique et l’Europe, l’humour et l’horreur, la politique et l’intime. Quant aux trois acteurs, qui campent tous les personnages, ils sidèrent tous par leur justesse et leur polyvalence – mention spéciale pour les deux femmes au début du spectacle et leur bagout décapant. Une heure vingt pour atteindre de tels sommets, tout de même… Il fallait le faire.
Sceneweb, Igor Hansen-Love
Pourvu que la mastication ne soit pas longue
Rien à dire que MAGNIFIQUE et surtout d’une intensité aussi bien dans l’écriture ciselée de Hakim Bah que dans la rotation pleine de fièvre de Juan Ignacio Tula. Un ensemble poignant qui consacre parfaitement ce principe d’un sujet qui appelle à vivre !
Inferno, Emmanuel Serafini
À la roue Cyr, le puissant Juan Ignacio Tula transcende son outil. À la musique, Arthur Bartlett Gillette est un homme-orchestre qui de sa voix et de ses instruments anciens et d’aujourd’hui nous transporte dans l’ambiance de la ville à la fin du XXe siècle. Au récit, Hakim Bah balance ses mots presque comme s’il les rappait. Il est Amadou, jeune homme né en Guinée venu vivre l’American Dream. La roue devient le bureau des véreux et des puissants et la récupération du drame s’empare du jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph. On y est.
Toute La Culture, Amelie Blaustein Niddam
Revenant sur le contexte de l’époque marquée à New York par la «tolérance zéro» de Rudy Giuliani, Pourvu que la mastication ne soit pas longue plonge avec puissance et rage dans cette affaire symptomatique du racisme institutionnalisé.
La Libre, Marie Baudet
Le dramaturge, nouvelliste et poète imagine une fiction documentée, où chaque mot est une balle qui traverse le corps du spectateur. Accompagné du circassien Juan Ignacio Tula et du musicien Arthur Bartlett Gilette, il donne à son récit une puissance noire, une dimension poétique, tragique. Manifeste contre les violences policières, Pourvu que la mastication ne soit pas longue est un coup de poing en plein été.
L’oeuil d’Olivier, Olivier Frégaville-Gratian d’Amore